18 décembre : Campagne de la Sécurité routière pour promouvoir le gilet airbag
Juste avant les fêtes, la Sécurité routière suggère à l'entourage des usagers de motocyclette d'offrir un gilet airbag à travers un film et un visuel, diffusés en presse et digital. Cette campagne vise à rappeler l'importance vitale d'être parfaitement équipé à moto. La Sécurité routière rappelle, pour sensibiliser à leur vulnérabilité, que les motocyclistes représentent moins de 2% du trafic mais 25 % des personnes tuées sur la route. Les usagers de deux-roues motorisés ne sont pas protégés par une carrosserie et lors d'un accident plus de 75 % des motards sont blessés à l'abdomen, au thorax ou à la colonne vertébrale. L'airbag est la seule protection fiable pour protéger efficacement le haut du corps. L'effet de l'airbag moto est également psychologique : le port de l'airbag conscientiserait le motard sur le risque encouru et le rend plus sensible au respect des règles de conduite.
Commentaires :
La question des équipements de protection individuel est une question récurrente s'agissant des usagers de deux-roues, particulièrement lorsqu'ils sont motorisés. Pour autant, il apparait difficile de convaincre ces usagers à leur importance et encore plus de rendre leur port obligatoire. Il en fut ainsi pour le casque moto rendu obligatoire en 1973. On se rappelle de la polémique en 2012 autour de l'obligation de porter un vêtement rétro-réfléchissant à partir du 1er janvier 2013, pour les conducteurs et passagers d'un deux-roues motorisé de plus de 125 cm3 "ou d'un véhicule de la catégorie L5e d'une puissance supérieure à 15 kW, la Sécurité routière devant faire marche arrière face à la pression du monde des motards. Le ministère de l'intérieur avait pourtant publié au Journal officiel un décret (n°2012-3 du 3 janvier 2012), et un arrêté du 3 janvier 2012, ". Plus modestement, la Sécurité routière a choisi la méthode des petits pas via la communication et en rendant obligatoire les gants, dont l'enjeu sur la gravité des blessures est certain mais celui sur la mortalité pratiquement sans effet. Depuis le 20 novembre 2016, le non-port de gants certifiés CE est sanctionné d'une amende de troisième classe (68 euros minorée à 45 euros en cas de paiement dans les 15 jours, ce qui est le prix moyen d'une paire de gants certifiés CE) pour le conducteur et le passager, auquel s'ajoute pour le pilote un retrait d'un point sur le permis de conduire.