Définition :
Il n'existe pas de définition précise du trottoir partagé. Un trottoir partagé serait un trottoir où piétons et cyclistes peuvent circuler ensemble sans restriction d'âge et d'allure.
Le terme de "trottoir mixte" serait plus approprié à cette définition.
Un trottoir partagé serait plutpot un trottoir séparé en deux avec un piste cyclbale et un cheminement piéton.
Commentaires :
Mise à jour le 10 août 2024
Un récent rapport du CEREMA fait le point sur les pratiques d'aménagement des trottoirs en trottoir partagé à l'étranger mais aussi, malgré son interdiction réglementaire, en France. Le rapport rappelle en effet qu'est interdit sur les trottoirs la circulation des cyclistes sans délimitation et séparation avec la circulation piétonne, d'où l'ambiguïté du terme partagé. Une piste cyclable réalisée à hauteur d'un trottoir n'est pas un trottoir.
On comprend très bien la tendance actuelle de promouvoir les déplacements à vélo et la difficulté qu'il y a de proposer aux cyclistes des itinéraires sécurisés, c'est-à-dire pour le moins hors trafic motorisé. A défaut, la tentation est grande d'investir les trottoirs avec souvent l'argument selon lequel du point de vue de la sécurité routière, il faut mieux avoir les cyclistes sur les trottoirs que sur la chaussée. Pour autant, le trottoir est alors partagé en deux : une piste cyclbale et un cheminement piéton, avec une séparation clairement identifiable et détectable.
La réglementation propose d'autres solutions réglementaires que sont les aires piétonnes, les zones de rencontre et les zones 30 selon les situations, sachant qu'un trottoir ne peut pas être une voie verte.
Rappelons que les accidents cyclistes/piétons ne font pas l'objet d'un recensement statistique précis en France, les Forces de l'Orde n'étant pas toujours informées de ces accident. Selon une étude, 9 accidents cyclistes sur dix ne seraient pas comptabilisés.